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Luciole
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Date d'inscription : 29/03/2016
| Sujet: Me, Myself and I Mar 29 Mar - 17:41 | | Jack Napier Joker Inconnu | 38 ans En couple | Américain La Mort | Mercenaire Heath Ledger |
This is how ♕ I'm good Mais qu'est ce qui se cache...Intelligent Élève doué qui s’est détourné des études pour le crime, ses méninges sont en constante ébullition. S’il n’était qu’il mettait toute son énergie pour détruire Gotham et son justicier masqué, il aurait probablement fait une grande carrière. Imaginatif Un artiste de l’horreur, un Picasso à l’hémoglobine, Joker est un artiste dont la toile de fond est trop souvent une pile de cadavres. Ses plans sont toujours trop excentriques aux goûts des policiers et probablement trop tordus pour tout individu sain d’esprit. Philosophe Le criminel se voit davantage comme une idée que comme un homme. Il est le vaisseau par lequel la laideur du monde passe. Il est la résultante d’un schéma social qu'il se plait à tordre dans le sens qui l'arrange. Son habileté à jouer avec les mots le rend très dangereux. Astucieux Certes, il s'est fait attraper quelques fois, mais cela ne veut pas dire qu'il n'a pas de suite dans les idées. Toujours un stratagème brillant pour s'échapper aux derniers moments, son imprévisibilité et ses astuces font de lui un criminel redouté. Charismatique Malgré des antécédents douteux, une apparence grotesque et un courant de pensées difficile à suivre, les gens sont mystérieusement attirés par ce monstre. On l’écoute parler et, certains mêmes, se laisse charmer par sa folie ainsi que sa manière de voir le monde. | This is how ♕ I'm bad Sous les apparences...Chaotique , tantôt calme et calculateur, tantôt violent et colérique, le Joker est un personnage qui change d’humeur aussi vite que la trotteuse fait le tour de l’horloge. Beaucoup de professionnels ont tenté de lui apposer un diagnostic, mais ceux-ci n’ont jamais fait plus qu’effleurer la pointe de l’iceberg. Sadique Il pousse toujours la farce un peu trop loin, un peu trop longtemps. Il ne s’arrête pas aux cris et aux os qui brisent, il prend un malin plaisir à jouer sur les douleurs et souffrances de chacun. En fait, ça le fait rire aux éclats ! Manipulateur Joker s’introduit dans les esprits pour ne plus jamais en ressortir. Il le fait avec une habilité presque surnaturelle, car personne ne lui fait confiance à la base. Comment se fait-il qu’on l’écoute autant ? Il joue avec son entourage de la pire des façons : sur un coup de tête. Oui, il est bien l’auteur de quelques plans bien tournés, mais créer des situations désastreuses est aussi un passe-temps qui a le don de le divertir. Colérique Capricieux sur les bords, il n’aime pas qu’on se mêle de ses affaires ou qu’on lui mette des bâtons dans les roues. En fait, une simple réplique mal placée peut le faire sortir de ses gonds. Étrangement, sa patience n’est pas proportionnelle à son affection, même en faisant partie de ses proches, vous n’éviterez pas ses sautes d’humeur... Possessif Joker n’aime pas partager ses victoires, ses défaites, ses objets, ses plans, son justicier, ses farces… Bref, ce qui ressemble parfois à de l’affection est en fait un fort besoin de tout garder pour lui. |
| ♤ Il était en charge du gang de clowns et de l'Amusement Mile. Il a passé le flambeau à Harley Queen. ♤ Il n'a pas été aperçu depuis l'épisode de Bane. On le considère disparu, voire mort. ♤ Il est immunisé contre divers produits toxiques à cause de ses connaissances en chimie. Il trouve facilement des antidotes.
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This is how ♕ I think C'est mon passé, mon histoire, mon vécu, mes aventures→ Après son sacrifice qui a sauvé Gotham des radiations, l'ombre du Batman planerait de nouveau en ville. S'agit-il d'une reprise de flambeau ou est-il sorti d'entre les morts ? Que pensez-vous du retour de la chauve-souris masquée dans les rues de la ville un an après les ravages de Bane ? Oooooh Batsy ! Lui, revenu d’entre les morts ? Ce serait trop beau ! Ils sont deux à ne pas savoir comment rester immobile six pieds sous terre et se faire oublier, mais le balafré espère sincèrement que le Batman est bel et bien de retour. Gotham sans son preux chevalier n’est pas la même, ses noirceurs deviennent trop familières, trop connues. La chauve-souris est l’étrange créature qui rode, celle qui chasse le prédateur qui s’attaque aux innocents. Il est le seul à faire frissonner le clown et le jeu n’en est que plus excitant ! S’il s’avérait être une déception et bien, Joker trouvera une autre façon de se divertir. Il est comme l’enfant qui brûle les fourmis avec sa loupe ; il n’a pas de pitié pour ceux qui rampent à ses pieds. Justicier ou non, il compte bien faire sortir l’homme masqué de son trou, même si cela implique de s’attaquer à tous les habitants de la ville. → Il y a désormais un an que Clarice Reynolds obtint le titre de Maire de Gotham & le surnom de The White Queen. Depuis son élection elle a sû mettre beaucoup de criminels derrière les barreaux et semble être la personne dont les citoyens ont besoin. Cependant, certains sceptiques ne peuvent s'empêcher de faire le rapprochement avec la politique passée de Harvey Dent, et craignent de voir l'histoire et la corruption se répéter. Que pensez-vous de l'influence de la White Queen et son système ? On croyait Dent irréprochable et, pourtant, il a suffi de quelques bombes et d’un séjour à l’hôpital pour faire basculer le procureur vers le côté obscur de la force. Ils ont tous une faiblesse, homme ou femme, riche ou pauvre, et le criminel est doué pour mettre le doigt dessus. Joker a eut le dernier mot sur le Chevalier Blanc, même si c’est Bane qui révéla la vérité aux citoyens quelques années plus tard. Il souhaite donc bonne chance à Madame Reynolds, elle va en avoir besoin avec cette ville de dégénérés. En vérité, le vilain ne se préoccupe pas tellement du Maire et de ses politiques. Le monde de la justice est trop lumineux pour ses idéaux à lui et, tant qu’elle n’est pas une réelle menace à ses petites affaires, il se fiche pas mal de qui détient le pouvoir. → Quatre ans sont passés depuis le chaos infernal. Dent, Bane, les mafias, les crimes, la régence militaire... N'importe qui qui tient un peu a sa vie ou ayant un minimum de conscience serait parti depuis déjà bien longtemps. Pourquoi après tout ce temps, restez vous encore à Gotham ? Est-ce que cette ville a encore vraiment quelque chose à vous apporter ? Ne serait-ce pas plus judicieux de partir et d'oublier ? Ça lui a coûté de partir au loin toutes ces années et le gangster ne planifie pas de s’éclipser à nouveau. Il est né ici et compte bien mourir au même endroit. Idéalement, il fera exploser quelques trucs entre ces deux moments... Hors de Gotham, la magie se brise. Il n’est plus le Joker ou même quelqu’un d’important. Il est un fou ordinaire et il n’est pas à l’aise dans la vie normale. C’est si ennuyant ! De plus, maintenant que l’espoir est revenu, il ne permettra à personne d’autre de faire tomber le Batman à sa place. Bane a failli lui piquer la vedette et ce n’est pas une erreur qu’il fera deux fois. Il déteste autant qu’il aime cette ville et, quand bien même il tente de la détruire, il ne saurait pas quoi faire le jour où son terrain de jeu sera véritablement réduit en cendre… This is what ♕ I can do Je suis unique, et je le proclame♤ On le reconnait à son maquillage blanc et noir ainsi qu'au rouge éclatant sur ses lèvres et cicatrices. Sa chevelure verdâtre complète le personnage. ♤ La tradition veut que le Joker s'habille essentiellement dans les mêmes couleurs, notamment son éternel complet violet. Toutefois, c'est aussi un as du déguisement et un grand comédien, il n'a pas de mal à troquer une apparence pour une autre. ♤ Ses armes sont toujours inspirées de l’attirail d'un clown ou d'un magicien. Le fusil coup-de-poing, la fleur qui crache de l'acide plutôt que de l'eau, les foulards dans la manche qui dégoupillent une grenade, etc. Il a aussi de vrais flingues et de véritables explosifs pour quand le contexte ne se prête pas à la rigolade...
| SURVOLE-MOI ♤ PSEUDO : Luciole, Leev, Seb', etc. ♤ ÂGE : 23 ans ♤ COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? :hinhin: ♤ FRÉQUENCE DE CONNEXION : 6/7 ♤ SUGGESTIONS ? :sushi: ♤ CODE : :bb: ♤ MOT DE LA FIN : :mexico:
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This is how ♕ I lived C'est mon passé, mon histoire, mon vécu, mes aventuresUn point de braise dans la nuit, une ombre sur les pavés et un souvenir sanglant pour Gotham, le balafré est de retour en ville. Ils ne le savent pas encore. Comment le pourraient-ils ? Bane a brouillé les cartes pour tout le monde, on est plus sûr de la mise et les joueurs ont changé. De sa manche, la politique a sorti une reine et, sous la nappe, un autre valeureux valet noir veille. Alors qu’on pense que le Joker est hors-jeu, les as du crime se chamaillent des territoires et les deux de piques finissent en prison. Quatre ans sans jouer, c’est long ! Un rictus mauvais apparu sur son visage et le bout de sa clope rougit quand ses lèvres atrophiées la touchent. Une fumée diaphane s’échappa et s’éleva doucement vers un ciel sans étoiles. Le vilain se souvient encore de sa première cigarette. Il avait 15 ans à l’époque et déjà, il baignait dans le monde des gangs criminels de Gotham City. Toute sa vie, il l’avait vécu dans les bas-fonds, dans les endroits trop crasseux et sombres pour qu’on daigne lui porter attention. Et pourtant, c’était Jack qui les regardait de haut. Le garçon était différent des autres. Contrairement à plusieurs, lui ne cherchait pas à s’en sortir, trop intrigué par ce qu’il y avait de caché au fond du gouffre. Il s’amusait parmi le laid et le fourbe, trouvant divertissant ces choses qui rampent et qui chassent. Lorsqu’on lui avait allumé sa première cigarette, c’était également la première fois que l’apprenti truand tirait sur quelqu’un. Tout cela s’était déroulé pendant un braquage ordinaire, une bijouterie sur la 7e avenue, mais le caissier n’avait pas été très coopératif avec son patron et donc… Bang ! Le Joker rit tout bas, échappant des filets de fumée entre ses dents écarlates. Sa langue passa rapidement sur ses lèvres, comme le ferait un serpent pour respirer, puis le mercenaire jeta son mégot sur le sol. Devant lui, une lourde porte en bois qu’il franchit sans plus de cérémonie. Il avança dans le noir, connaissant les couloirs par cœur et se retrouva devant un grand miroir au fond d’une grande pièce étrangement meublée. Le mécréant plongea une main dans sa poche et en ressortit un petit contenant. Lorsqu’il ouvrit le couvercle, une éponge et du maquillage blanc apparurent entre ses mains. Le criminel alluma enfin une vieille lampe et admira son désolant reflet dans la glace. Avec l’éponge, le Joker commençait à peindre son visage en blanc de manière plutôt grossière. Sa chevelure semblait sale et sa couleur verdâtre accentuait cette impression. Ses yeux étaient petits, mais perçants et son regard était très vif, de quoi mettre mal à l’aise n’importe qui. S’il n’avait été de ses grands sillons sur ses joues, le clown aurait pu être séduisant. Les cicatrices descendaient jusqu’à sa bouche, donnant à ses lèvres un aspect boursouflé et tordu vers le haut. Oui, c’est cela… Un des gangsters présents lui avait offert une clope pour le calmer. À la sortie de la bijouterie, Jack avait les mains tremblantes et s’était enfermé dans un mutisme complet. Certains lui avaient donné une tape dans le dos pour le féliciter, les autres le prenaient en pitié croyant que c’était la peur qui paralysait le pauvre adolescent. Mais ce n’était ni le stress, ni les regrets et encore moins l’effroi qui l’agitaient. C’était quelque chose de bien mieux, quoique pire aussi… Le plaisir, la surprise, la jouissance ! Pendant quelques secondes, Jack Napier avait la vie de quelqu’un entre ses mains. Et c’était… Vraiment très amusant! Après le coup de feu à la bijouterie, lui et son arme furent inséparables, si bien qu’on retrouva facilement sa piste quelques jours plus tard. Que voulez-vous ? On fait tous des erreurs de jeunesse ! Les hommes en blouses blanches commencèrent dès lors à faire partie de sa vie : les médecins et les psychiatres furent unanimes sur son cas. Un enfant si troublé, si marqué par la vie, n’avait eu aucune chance dans ce monde vil et corrompu ! Pauvre, pauvre Jack ! Les centres correctionnels pour mineur ne pouvaient rien faire pour lui, son instabilité émotionnelle ne pouvait qu’être réglée dans un milieu de vie sain et aimant. Toutefois, aucun environnement familial stable et aucune amourette de passage ne pouvaient effacer le gout du mal. Dorénavant, il jouait simplement sur plusieurs tableaux à la fois. Devant les travailleurs sociaux, il était l’élève modèle et, dès qu’il se trouvait libre, il reprenait sa place comme bras droit d’un membre de la pègre. En fait, Jack travailla pour beaucoup de chefs de gang et leur survit tous. Sa réputation ainsi que la liste de ses victimes prirent de l’ampleur avec les années. Même les autres mafieux avaient peur de lui et du côté excentrique de ses exécutions, mais au moins, cela rapportait gros. Du jour au lendemain, le jeune homme abandonna son doctorat en science appliquée pour se consacrer à sa véritable carrière. Il rassembla des hommes pour former son propre groupe de criminel, se spécialisant dans le cambriolage de toute sorte. Si le voyou n’était pas un matérialiste, il ne pouvait nier que l’argent avait ses avantages... Sa langue repassa sur sa bouche, essuyant la poudre blanche qui était tombée sur ses cicatrices. Avec ses doigts, il ajouta du maquillage noir sur ses yeux et se ficha bien que le surplus graisseux lui coule sur les joues. Il ne cherchait pas de symétrie ou de beauté dans son masque, il cherchait l’apparence d’un cauchemar. En 2000, sa bande de malfrats s’introduit dans l'usine Ace Chemicals pour y voler des produits ainsi que des plans normalement destinés à la Wayne Enterprise. Ils étaient alors persuadés que l’homme chauve-souris n’était qu’une rumeur lancée par la police pour effrayer les mercenaires qui auraient l’audace de défier leur autorité. Et pourtant, alors qu’ils allaient charger le camion, le Batman entra en scène. Ni les balles ni les coups de poing ne faisaient reculer l’apparition ailée, mais Jack n’avait pas peur. Un combat féroce s’en suivit et le duel s’éternisa jusque sur la rampe au-dessus des cuves d’acide. Alors que le gangster pensait avoir le dessus, l’homme chauve-souris le fit tomber accidentellement dans le bassin toxique sous leurs pieds. Quand bien même Jack s’en sortit vivant, le justicier ne se douta pas une seconde que sa chair brulée avait été la fissure par laquelle la démence entra. Pendant qu’il purge une peine dans l’Asile d’Akham, il est clair que le gangster est devenu fou par les émanations des produits et la douleur. Jack Napier disparut entre deux râles d’agonie pour laisser sa place à quelqu’un qui ne fait que rire : le Joker. Il rumine, tourne en rond et marmonne des choses incompréhensibles à propos du Batman pendant de longs mois. Son corps se rétablit petit à petit, même s’il est condamné à porter un sourire dérangeant jusqu’à la fin de ses jours. Il attendit et attendit pour qu’enfin la chance frappe à la vitre de sa cellule, ou plutôt, que la Ligue des Ombres fasse diversion ainsi qu’un bon trou dans le mur. Dès lors, le Joker se mis en tête de voir le monde brûler. Il referma le contenant et l'échangea pour un tube de rouge à lèvre. Il se rapprocha du miroir pour mieux voir son œuvre. Même s'il se souciait très peu de la précision de ses gestes, le clown se badigeonna littéralement les lèvres et les joues d'un rouge percutant qui mettait en valeur ses marques. Tout le monde avait oublié Jack, on le croyait mort, mais personne ne devrait plus jamais oublié ce visage. Joker est un nom que tous connaissent maintenant, surtout depuis l’époque bénie d’Harvey Dent. L’engrenage infernal de sa vengeance se déclencha en 2003, alors que les gentils gagnent trop de terrain à Gotham, le vilain refait surface lors du braquage d’une banque. Son évasion en autobus scolaire ainsi que le manque de témoin le rend impossible à retracer. La première phase de son plan est accomplie : il déclenche l’esprit chevaleresque du procureur et met les mafias sur le qui-vive. La trahison de Lau le met dans la confiance des chefs de gang et ils lui confient la mission de se débarrasser du Batman. Après tout, ça prend un taré pour arrêter un autre taré ! En publiant des vidéos troublantes dans les médias, le Joker menace de tuer des innocents tous les jours si le Batman ne se rend pas lui-même à la police et ne dévoile pas publiquement son identité. Ensuite, lors d’une collecte de fonds organisée par Bruce Wayne, le Joker et ses hommes font irruption à la soirée pour s’en prendre à Harvey Dent. Le Batman ne le déçoit pas et intervient juste à temps. Enfin, façon de parler puisque tout ceci n’est qu’une autre distraction des véritables tentatives d’assassinat. Au même moment, le commissaire Gillian B. Loeb et la juge présidant le procès contre la mafia sont assassinés. Quelques jours plus tard, durant l’hommage public en l'honneur du Commissaire Loeb, il tentera d’assassiner le maire en prenant la place d’un officier de police. La tension monte en ville et les citoyens veulent la peau du Batman autant que lui. Ça suffit les morts inutiles ! Il n’a qu’à se rendre ! Harvey - cher Harvey !- il n’a déçu personne en se dénonçant comme le Batman, c’était si brave et si prévisible de sa part ! Le « justicier » est alors arrêté, mais le convoi de polices qui le transporte est attaqué par une bande de clowns. L’embuscade est un échec et le Joker est traîné en cellule où il subit un interrogatoire musclé, cadeau de ce cher Batsy. Grâce à une bombe implantée dans un gros lard, il réussit à s’échapper avec Lau alors que la police et le Batman tentent de sauver Rachel Dawes ainsi que Dent. En 2004, pendant que le procureur est sur son lit d’hôpital et pleure son ancienne fiancée, Joker s’introduit dans sa chambre pour lui remonter le moral. Le monstre reconnait en Dent les mêmes souffrances qu’il a lui-même enduré par le passé et s’en sert contre lui. Il torture son esprit, lui faisant comprendre qu’il ne serait jamais allé si loin dans son plan s’il n’avait eu des hommes corrompus pour l’aider. La véritable gangrène qui tue Gotham, ce n’est pas lui avec ses bombes, mais ces pourritures qui mènent une double vie au détriment des honnêtes citoyens. Boum ! L’Hôpital Général part en fumée alors qu’il s’échappe à nouveau, laissant derrière lui un Double-Face enragé... Doucement, le vilain enfile ses gants et le cuir sent encore la poudre à fusil. Il passe une main dans sa chevelure chaotique pour les dégager de son visage, puis ouvre le tiroir de la commode devant lui. Sous la lumière de la lampe, sa collection de lames brille de mille feux. Ses doigts pianotent sur le manche des couteaux, indécis. Lequel ? Lequel ? En vérité, la suite des choses n’avait pas été en sa faveur… Alors que les ponts et les tunnels de la ville sont fermés à cause de ses menaces, les autorités commencent l'évacuation des habitants par bateau comme il l’avait anticipé. Le jeu était simple : c’était les civils ou les prisonniers. Malheureusement pour lui, Batsy a plus d’un tour dans son sac et finit par trouver sa planque. Joker aurait préféré que son ennemi brise ses principes en essayant de le tuer pour de bon. Hélas, il fut seulement immobilisé avec la promesse d'un séjour prolongé à Arkham. Aie ! Ô comme les jours étaient longs dans sa cellule capitonnée ! Des murs blancs, des blouses blanches, des camisoles blanches, des pilules blanches… De quoi vous rendre fou ! Par chance, il l’était déjà, mais cela ne l’empêche pas de trouver le temps long. Joker se retrouve souvent en cellule d’isolement ou comprimé dans une camisole de force, car il torture de paroles et de coups ses geôliers dès qu’il le peut. Son habilité à manipuler son entourage crée des problèmes avec les autres pensionnaires de l’institution dont il catalyse la folie pour mieux la faire exploser ensuite. Il n’y a qu’une personne dans l’asile qui échappe à ses comportements ravageurs, la seule à qui il veut bien parler de façon civilisée et qui ne le considère pas uniquement comme un cinglé. Lorsque le balafré entend le bruit de ses talons sur le sol en direction de sa cellule, il relève la tête et ses lèvres s’étirent en un sourire galant. Le docteur Harleen Quinzel est bien la dernière chose qui l’amuse encore dans sa prison et, ma foi, quel nom merveilleux ! Pendant leurs séances de thérapie, il retravaille les syllabes de son nom et s’introduit dans les neurones de la jolie tête blonde à qui il fait mine de dévoiler ses sombres secrets… Alternant vérités partielles et mensonges, Joker sait qu’il joue à un jeu dangereux en titillant ses propres démons. C’est aussi de cette façon qu’il gagne la confiance ainsi que l’affection de la psychiatre. Les premiers mois de 2010 se font donc en compagnie de son médecin préféré et, du jour au lendemain, le Joker s’évade alors qu’une bande de clowns attaque l’hôpital psychiatrique. Pendant qu’il reprend ses activités de criminel et de tueur à gages, Joker n’oublie pas la demoiselle à qui il envoie bon nombre de lettres, de fleurs ainsi que des cadeaux en secret. Il se montre même possessif envers la belle dont les prétendants se voient mystérieusement découragés par un événement tragique ou de l’extorsion… Néanmoins, alors que l’homme chauve-souris daigne enfin sortir de son trou, ce dernier le renvoie derrière les barreaux après avoir été tabassé par des policiers. Joker retrouve le bon docteur et profite de ses soins, encourageant une intimité dangereuse. Dans un retournement des plus amusants, après plusieurs semaines de guérison, c’est Harleen qui tue les gardes et les deux tourtereaux se volatilisent dans la nature. Son choix s’arrête sur un couteau de chasse dont la lame édentée pourrait éviscérer de gros animaux. Il fait tournoyer la lame entre ses doigts quelques secondes avant de la ranger dans la poche de son habit violet. Le vilain se mit à siffloter d’un air gai, penser à Harley le mettait de bonne humeur. Après tout, cela faisait maintenant plus d’une année qu’ils n’avaient plus profité de la présence de l’autre. Son retour à Gotham avait été planifié depuis longtemps, mais sa douce moitié avait dû s’y rendre beaucoup plus tôt pour mettre de l’ordre dans ses affaires et propager la rumeur de sa disparition. Ils avaient vécu de beaux moments suite à leur fuite d’Arkham : leurs rendez-vous galants pour dévaliser les banques, leurs emménagements dans leur nouvelle demeure ; l’Amusement Miles, l’adoption d’âmes perdues dans leur famille de clowns et, finalement, leur lune de miel loin de Gotham City. Joker ne voulait pas partir, si sa ville allait bruler, il aurait voulu le voir de ses propres yeux. C’est l’arlequin qui le convainquit que ses plans étaient plus importants. De toute façon, Bane et Miranda faisaient les mêmes erreurs que ses prédécesseurs ; ils avaient misé sur la déchéance des citoyens et sous-estimé ce cher Batsy. À ses yeux, les terroristes n’auraient pas pu réussir… Toutefois, l’annonce de la mort du Batman et son absence prolongée le marquèrent profondément. Il prit alors une pause, se plongeant dans plusieurs semaines de contemplation silencieuse pour repenser ses projets. Inversement, Harley le força à sortir et à visiter les États-Unis sous le couvert de l’anonymat. Ils ne restèrent jamais au même endroit très longtemps, incapables de ne pas semer la désolation sur leur passage. Lorsque le Batman refit des apparitions dans les médias, Joker se sentit reprendre vie et demanda à sa complice de retourner à Gotham City. Le balafré prit son téléphone portable et, en retirant un de ses gants avec ses dents, il écrivit les premiers mots d’une nouvelle ère : Home sweet home - MJ
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| | | Luciole
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| Sujet: Re: Me, Myself and I Mer 27 Avr - 17:51 | | - Code:
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<center><div class="messageTop"><table><tr><td valign="bottom" class="messageCol2"><img src="https://49.media.tumblr.com/5bddcc79861668608197a7d6fc2c0af8/tumblr_nl258eQUiL1rc0w6io3_250.gif" class="messageBan2" /></td><td valign="bottom" class="messageCol2"><img src="https://49.media.tumblr.com/72b35c9b1fcea9f162d00e4a6fc955dd/tumblr_nl258eQUiL1rc0w6io7_250.gif" class="messageBan2" /></td></tr></table></div><div class="messageFond"><br /><div class="messageTitre">La Comtesse</div><div class="messageCitation">« I want a dress the colour of suffering. »</div><br /><div class="messageCadre"><div class="messageSoustitre">Mon histoire</div> [right]« […] moins de trois milles vers l’ouest, dans la direction du schloss du général Spielsdorf, il y a un village abandonné. Sa charmante petite église, aujourd’hui à ciel ouvert, renferme dans ses bas-côtés les tombeaux croulants de l’altière famille des Karnstein, aujourd’hui éteinte, jadis propriétaire du château, désert lui aussi… » [/right]
[b]L[/b]’enfance de la mystérieuse brune n’est que quelques lignes sur les pages jaunies de sa longue existence. Les reliures sont poussiéreuses et les mots gravés avec du sang, mais son histoire vaut la peine d’être racontée. Elle commence en 1522 lors d’un hiver rude dans un petit village du duché de Styrie. Sa famille possédait une forte notoriété dans les environs grâce à de lointaines alliances avec certaines grandes monarchies d’Europe. Autant dire qu’ils étaient immensément riches et que l’économie locale dépendait grandement de leurs dépenses. Mircalla n’était pas la première-née de cette noble lignée. Toutefois, ses prédécesseurs furent déposés très jeunes dans la tombe. Quelques mois avant sa naissance, une pneumonie avait emporté sa sœur et son frère ainés suite à une partie de cache-cache sous la pluie. Mircalla Karnstein était donc une enfant très attendue et on la couva de manière excessive jusqu’à l’âge adulte, limitant sa vision du monde et encourageant une naïveté certaine. Elle était destinée à de grandes choses. Peut-être même une couronne, qui sait ? Elle ne fut pas la dernière enfant des Karnsteins non plus. Hélas, les griffes de la mort eurent tôt fait de rééquilibrer ce fait un peu plus tard…
[right]« Cette nuit-là, il m’est arrivé une chose qui a estompé la scène du bal et en a terni les couleurs. Il s’en est fallu de peu que je fusse assassinée dans mon lit. On m’a blessée ici, conclut-elle en portant une main à sa gorge, et je n’ai jamais plus été la même depuis lors.»[/right]
[b]E[/b]lle apprit tout ce qu’on voulait bien lui montrer, voire plus. Elle profitait de l’amour illimité de son père pour lui emprunter des livres de sa bibliothèque privée. Cela avait tendance à faire enrager sa mère qui prétendait que toute cette lecture n’était pas bonne pour une jeune fille de son rang. Mircalla fut élevée en bonne petite chrétienne et, malgré son esprit curieux, elle ne remit pas en question les textes sacrés. Elle y trouvait plutôt une ressemblance aux romans fantastiques dont elle raffolait. Bref, son esprit était aiguisé, mais son expérience du monde réel était plutôt limitée. L’attention excessive dont elle fut la cible eut pour effet de retarder son entrée dans la société. Mircalla n’apparut sur la scène mondaine que vers la fin de son adolescence quand la beauté de son visage quittant les traits joufflus de la jeunesse. Sa première apparition, prévue lors d’un bal au château familial, attira bien des curieux. Des rumeurs avaient circulé concernant la mystérieuse héritière qui n’avait pratiquement jamais quitté les murs de sa demeure. Était-elle si affreuse que ses parents l’avaient gardé enfermée ? Était-elle si frêle qu’un simple rhume pouvait la terrasser ? Que nenni. Lors du bal, les gens découvrirent une jeune femme pleine de raffinement et pimpante de santé. Parmi les valses et les rires, les robes qui virevoltaient et les compliments qui pleuvaient, la Comtesse vola involontairement le cœur d’un jeune baron. Néanmoins, elle attira également l’attention d’une bien sombre créature… Mircalla dansa innocemment sans savoir que ce qui lui semblait être le début de sa vie de femme était en fait le préambule de sa triste fin. D'alleurs, le destin lui envoya un avant-goût de ce terrible futur alors qu'une ombre se glissa dans sa chambre pour la mordre au cou.
[right]« Dans sa jeunesse, il avait passionnément aimé la belle Mircalla, Comtesse de Karnstein, dont la mort prématurée le plongea dans une affliction inconsolable. »[/right]
[b]L[/b]e jeune baron était styrien d’origine, mais possédait un titre ainsi que des terres en Moravie. Il était donc un bon parti selon les critères parentaux et il devint une figure de plus en plus présente dans le quotidien de la belle célibataire. Il était le premier prétendant de Mircalla et, bien qu’il fût rempli de bonnes intentions, elle ne pouvait se résoudre à l’aimer. Qu’était-ce l’amour ? Elle n’en savait rien et, honnêtement, elle était consciente qu’elle n’y aurait sans doute pas droit puisque condamnée à faire un mariage de raison. Les livres lui avaient parlé de flammes, de passion, de sentiments ardents qui provenaient à la fois du paradis et de l’enfer. Elle n’éprouvait aucune de ses choses pour son soupirant. Un jour, il demanda sa main en mariage et elle finit par accepter, pensant ne pas trouver mieux. Elle ne détestait pas le baron, même qu’elle apprécia beaucoup son soutient suite au décès tragique de ses parents lors d’un naufrage sur la côte. Cette épreuve repoussa la noce et ce fut en quelque sorte un soulagement. Elle aurait plus de temps pour se faire à l’idée de quitter la terre de ses ancêtres et d’entrer dans une existence d’épouse respectable. Pensant que c’était les conséquences du deuil, son entourage ne s’inquiéta pas tout de suite de la perte d’appétit de la jeune femme. Cela dit, dans les mois qui suivirent, sa santé se mise à décliner brusquement. La brune avait contracté une étrange infection. Ses nuits étaient agitées, la nourriture goûtait la cendre sur sa langue et le moindre bruit pouvait provoquer de violentes migraines. De jour en jour, la Comtesse Karnstein s’affaiblissait et n’était plus que l’ombre d’elle-même. Lorsque les convenances ne furent plus suffisantes pour le garder à distance, le baron fit tout en son pouvoir pour trouver un remède. Il engagea les meilleurs médecins et apothicaires du pays, mais ce fut un prêtre de passage en Styrie qui lui apporta la réponse : Vampire.
[b]A[/b]lors qu’on venait tout juste de mettre un nom sur le mal qui la terrassait, la comtesse rendit son dernier soupir. Les funérailles furent brèves et on déposa son corps dans le caveau familial comme le voulait la tradition. On ne se douta pas une seule seconde que l’âme pure de Mircalla ne soit refusée aux portes dorées du Saint-Père ou que le mal trouverait son chemin en dehors des murs de l'église. Hélas, les semaines suivantes furent très sombres au village et la peur s’introduisit dans le cœur des habitants. Des gens disparurent et plusieurs jeunes femmes commencèrent à éprouver les mêmes symptômes que l’héritière des Karnsteins avant de mystérieusement s'éteindre. Par crainte que des soupçons de vampirisme ne pèsent sur sa défunte bien-aimée et que ses restes ne furent profanés, le baron créa une chambre secrète dans la crypte pour y cacher le corps de Mircalla. Lorsque les théories devinrent de violentes accusations, il fit croire qu’il avait lui-même réglé le sort de la comtesse pour l'épargner. En effet, bien qu’il ne la revit jamais, il savait que la tombe de la jeune femme était immanquablement vide une fois la nuit tombée. Le baron dévoua ensuite sa vie à la chasse aux monstres, désireux de se venger de celui qui avait poussé sa fiancée dans les flammes infernales.
[right]« Comment le vampire y prend-il naissance et comment se multiplie-t-il ? Un être plus ou moins corrompu met fin à ses jours : en certaines circonstances, ce suicidé devient un vampire. Ce spectre visite des vivants pendant leur sommeil : ils meurent à leur tour, et, presque invariablement, une fois dans la tombe, ils se métamorphosent en vampires. Tel fut le cas de la belle Comtesse Mircalla qui avait été hantée par l’un de ces démons. » [/right]
[b]E[/b]lle ne sut jamais pourquoi ou même qui l’avait promise aux ténèbres. Le monstre qui l’avait visité pendant de longs mois ne semblait plus s’intéresser à sa création une fois que la mort l’eut embrassé. Il l’avait maudite, la condamnant à une existence tachée d’hémoglobine, pour ensuite laisser son appétit de créature prendre toutes les décisions. Mircalla s’était éveillée dans la noirceur de sa tombe plus vivante que jamais, la gorge sèche et la tête pleine de questions. La peur fut vite remplacée par une famine hurlante et elle quitta la crypte pour s’en prendre aux premiers venus. Pendant plus d’une vingtaine d’années, elle avait été le pantin des convenances sans jamais sonder ses véritables pulsions ou sa nature profonde. À cet instant, elle n’était guidée que par elles. Il se passa quelque temps avant que son besoin de sang ne s’affaiblisse suffisamment pour lui permettre de réfléchir. Ses massacres firent alors place à des chasses de plus en plus subtiles, ne prenant que de petits repas toutes les nuits ce qui, par conséquent, prolongeait l’agonie de ses victimes. Quand la menace des chasseurs et des foules en colère fut trop grande, la comtesse quitta le pays de ses ancêtres. Sous un faux nom, elle débuta une longue errance dans laquelle son manque d’expérience lui attira des ennuis. Son cœur encore trop tendre commença à flancher. Les remords étaient nombreux, car ses principes de morale n’avaient pas disparu. Une nuit, ne supportant plus la couleur carmin sur ses doigts, elle s’assit dans une clairière pour attendre le lever du jour. C’est alors qu’apparut une femme magnifique, un autre vampire, qui l’avait observé depuis quelques semaines. Elles discutèrent ensemble pendant ce qui lui sembla une éternité, mais lorsque l’astre solaire pointa le bout de son nez, sa mystérieuse compagne la convainquit de la suivre ailleurs. Cette sublime créature lui apprit tout ce qu’elle savait du monde de la nuit. Comment ne pas transformer systématique ses repas en vampire, comment voyager sans attirer l’attention des chasseurs, etc. Elle devint comme une seconde mère pour Mircalla et, si son cœur humain se dessécha au fil des saisons, il lui restait malgré tout une famille vers laquelle se tourner.
[b]E[/b]lles voyagèrent ensemble pendant plusieurs siècles, découvrant le monde une première, puis une seconde fois lorsque les arts et la technologie l’eurent totalement réinventés. Un jour, à force d’observer les gens qui vieillissaient autour d’elle, Carmilla fut prise d’un élan de nostalgie. Elle savait que ses sœurs cadettes devaient être mortes de vieillesse depuis des lustres, mais avaient-elles eu des enfants ? Avaient-elles été heureuses après son départ ? Il y a 16 ans, avec l’accord de sa mère adoptive, la vampire revient en Styrie dans l’espoir de faire le deuil de sa famille et de son passé. Néanmoins, une fois sur place, la comtesse déchue ne trouva que des ruines et des tombes en plus dans le caveau familial. Une guerre avec les seigneurs voisins avait éradiqué la lignée des Karnsteins quelques années auparavant et les pillards ainsi que les intempéries avaient eu raison du château. La brune laissa des traces de pas dans les couloirs poussiéreux et silencieux de la demeure. Elle était, au même titre que le trésor caché dans les cachots, un vestige d’un passé oublié de tous. Cette nuit-là, elle l’a passa en famille lorsqu’elle retrouva sa place dans la crypte. Un rêve étrange vint alors troubler son repos. Elle y vit une enfant brune avec de grands yeux bleus dont le sourire créa en elle une tornade d’émotions. Il l’apaisa autant qu’il lui donnait envie de pleurer. Elle avait envie de tuer, mais aussi de protéger cette apparition, ne sachant pas qui, entre elles deux, était l’être le plus dangereux…
[right]« À cause d’un cruel amour, d’un bien étrange amour qui aurait voulu m’ôter la vie. L’amour exige des sacrifices, et il n’est pas de sacrifice sans effusion de sang… »[/right]
[b]C[/b]’était toujours la même chose, un cycle infernal qui se répétait sans cesse et sans aucune nouveauté. Avec l’aide de sa protectrice, les deux vampires se faisaient passer pour des voyageuses, une mère et sa fille, dans une mauvaise posture, nécessitant l’aide d’une tierce personne généralement une jeune femme innocente. Ensuite, Carmilla se nourrissait de sa sauveuse jusqu’à ce que mort s’ensuive… Bertha Rheinfeldt était une fille comme les autres, débordante de générosité et terriblement prévisible. La comtesse n’avait eu aucun mal à s’approcher d’elle et à en obtenir l’affection. Puis, Miss Rheinfeldt avait succombé à un mal étrange en résultante de la compagnie prolongée de la brune. Sa mort n’avait été alarmante pour personne hormis pour son oncle le général Spielsdorf. Avant de mourir, Bertha parla d’une lointaine connaissance à qui elle devait rendre visite. Il fut alors décidé que cette dernière serait leur prochaine victime malgré la proximité géographique avec les ruines du château des Karnsteins. Les deux vampires mirent donc en scène un accident de voiture à cheval tout près de la demeure de la famille Hartford. Elles ne tardèrent pas à rencontrer leur cible, mais la surprise fut grande lorsque Carmilla reconnut l’enfant qu’elle avait aperçu dans un rêve quelques années auparavant. Il n’y avait aucun doute, c’était les mêmes yeux bleus qui avaient hanté ses nuits lors de son retour en Styrie. Les Hartfords leur proposèrent de rester parmi eux quelques temps. Sa mère adoptive en profita pour s’éclipser, prétextant des affaires urgentes à régler, mais la brune accepta leur offre. En peu de temps, les deux demoiselles se lièrent d’une sincère amitié. C’était comme-ci elles s’étaient toujours connues. Même la vampire ne pouvait nier cette étrange connexion qui les liait. Les habitudes nocturnes de son amie ne semblaient pas troubler Laura plus que nécessaire, mais d’autres incidents furent plus durs à expliquer. La comtesse n’aimait pas les allusions à la religion et pouvait se montrer désagréable lorsque le sujet était abordé. Elle n’aimait pas non plus qu’on passe des commentaires sur son apparence notamment sur son teint pâle ou ses dents longues. Néanmoins, l’événement majeur qui fit planer le doute fut l’arrivée d’une collection de portraits restaurés dans la demeure de ses hôtes. Un des tableaux, daté de plusieurs siècles, représentait la Comtesse Mircalla Karnstein et son visage était identique à celui de Carmilla. Pour se justifier, la brune souleva la possibilité d’un lointain lien de parenté.
[b]S[/b]a visite chez Laura s’étirait et plusieurs jeunes femmes des environs commencèrent à mystérieusement s'éteindre. La vampire, malgré les avertissements de sa mère adoptive, n’était pas pressée d’en finir avec la jeune femme. Elle jouait avec le feu. Elle commençait à s’en rendre compte puisque son attachement pour la mortelle devint plus profond avec le temps. La créature déclara même ses sentiments à la jeune héritière, se doutant qu’elle n’aurait plus beaucoup d’occasions pour le faire. En effet, sa complice surnaturelle vit d’un mauvais œil cette nouvelle distraction et encouragea Carmilla à se nourrir de son amie. La santé de Laura commença alors à décliner et ses nuits furent peuplées d’images horribles que même la buveuse de sang n’arrive pas à expliquer. Avait-elle compris que le chat noir qui lui rendait visite la nuit n’était pas une bête ordinaire ? Finalement, Laura la confronta sur tous les mystères qui entouraient sa présence et l’étrange maladie dont elle souffrait. Ses inexplicables visions lui avaient permis d’amasser les pièces du puzzle et, pour la première fois depuis longtemps, Carmilla accepta de raconter son histoire. Dès lors, malgré un amour qui ne voulait pas mourir, les choses commencent à s’envenimer pour l'enfant de la nuit. Refusant que la vampire n'attaque d'autres jeunes femmes de la région, Laura accepta de lui donner de son sang lorsque la soif était trop grande. Carmilla accepta, bien que la vision de son amie qui s’affaiblissait lui fût de plus en plus difficile...
[b]U[/b]n jour, alors qu’elle rejoint ses amis aux ruines de Karnstein pour un pique-nique, la comtesse croisa le général Spielsdorf qui l’accusa d’avoir assassiné sa nièce. L’homme la menaça avec une hache, mais la brune s’enfuit aussitôt. Il dénonca ensuite sa véritable nature à ses hôtes et fit appel à un chasseur rencontré dans les environs pour retrouver le véritable emplacement de la tombe de Mircalla. S’il n’avait pas été des cris déchirants de Laura qui avait survit les trois hommes, le pieu aurait sans doute atteint son cœur. Par chance, la vampire se réveilla quelques secondes avant l’impact et dévia de quelques centimètres l’objet fatal qui s'enfonça malgré tout dans sa chair. Repoussant le chasseur, le général et le père de Laura au court d’une violente bataille, la comtesse parvient à s’échapper et se volatilisa dans la nature... La brune interpréta ce revirement du destin comme un signe. Elle devait partir sinon elle allait y laisser sa peau ou celle de la douce Laura. Affaiblie par ce pieu qui avait passé tout près de ses artères, la vampire se réfugia quelque temps dans la noirceur d’une forêt. Étrangement, elle ne retourna pas dans les bras de sa mère adoptive. Carmilla ressentait le besoin d’être seule à présent et l’idée qu’on lui fasse la morale ne lui plut guère. Ne l’avait-elle pas avertie qu’il ne fallait pas jouer avec la nourriture ? Qu’allait-il devenir de sa tendre amie si l’autre créature voulait la venger ? Bref, la blessure était encore trop fraîche pour laisser sa compagne de voyage y ajouter du sel. Alors que la nuit tombait, un jeune banquier perdit son chien lors d’une partie de chasse aux cerfs. Le canidé avait remonté la piste d’une bien étrange bête... Le jeune bourgeois tomba sur une jeune femme blessée au fond d’une grotte et, en parfait gentleman, il l’accueillit dans sa demeure pour se restaurer. Carmilla et son hôte devinrent rapidement des amis malgré le peu de conversation venant de son étrange invitée. En fait, la comtesse était littéralement muette et ne prononçait aucun mot. Ce n’est que lorsqu’il proposa gentiment de faire appel aux autorités qu’elle desserra les lèvres pour protester. Il ne lui demanda pas pourquoi, car il avait lui-même des choses à se reprocher au niveau de la gestion des finances du voisinage. Ils furent donc convenus qu’ils quitteraient le pays dès que possible et dans le plus grand secret.
[b]C[/b]rimson Peak n’était pas son choix à elle, mais la centenaire apprit à aimer cette ville pleine de mystères. Se faisant passer pour une fiancée en deuil de son prétendant, elle loua puis s’enferma dans un appartement pendant les premières semaines suivant son arrivée. Ne sortant que la nuit pour apprendre à connaitre son nouveau terrain de jeu, Carmilla comprit rapidement qu’elle se trouvait dans un lieu parfait pour disparaître. Voilà deux ans que l’héritière des Karnsteins s’est installée dans la ville-basse. En s’y promenant, elle tomba amoureuse d’une vieille bâtisse délabrée qu’elle acheta pour une bouchée de pain. Il s’agissait d’une ancienne bibliothèque dont les vitrines avaient été vandalisées et dont la structure penchait dangereusement. Les livres qui restaient à l’intérieur avaient moisi sur les étagères sans parler des innombrables pages jaunies couvrant le sol. Cela prit plusieurs mois à la demoiselle pour trouver la main-d’œuvre nécessaire aux rénovations. Hormis un sous-sol très sombre, la bibliothèque est un endroit plutôt banal, mais d’une grande propreté. Pour protéger les exemplaires les plus vieux et les plus fragiles, les fenêtres furent remplacées par des vitraux aux couleurs foncées. Cependant, chaque table de travail est munie d’une lampe. Toujours impeccablement rangé, le nombre de livres a significativement augmenté depuis que la brune fait appel à ses contacts aux quatre coins du monde pour élargir sa collection. En ce qui concerne Carmilla, elle décida de travailler elle-même derrière le comptoir. Elle ne trouve pas le sommeil aisément, aussi il n’est pas rare que les lieux soient ouverts au public au moins quatre jours par semaine en excluant le dimanche bien sûr. Autrement, elle dort dans le sous-sol de l’établissement, entourée de piles d’ouvrages plus étranges les uns que les autres...
</div><br /><div class="creditcode"></div></div></center> - Code:
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<center><div class="messageTop"><table><tr><td valign="bottom" class="messageCol2"><img src="https://49.media.tumblr.com/40dd2e0690c666a58ba5fe0439cb02ad/tumblr_nneelsS55x1u2olxbo2_400.gif" class="messageBan2" /></td><td valign="bottom" class="messageCol2"><img src="http://38.media.tumblr.com/f32093ec841712ee1aaad42f140ab79e/tumblr_inline_nbk7tj2KIF1ssflgq.gif" class="messageBan2" /></td></tr></table></div><div class="messageFond"><br /><div class="messageTitre">Carmilla Karnstein</div><div class="messageCitation">Normal is an illusion. What is normal for the spider, is chaos for the fly.</div><br /><div class="messageCadre"><img src="http://ic.pics.livejournal.com/swanlive/67710800/454256/454256_900.png" class="messageIcont" /><div class="messageChamps">Nom</div>[b]Karnstein.[/b] Il aurait été plus judicieux de le changer à travers les années. Toutefois, ces quelques syllabes ne veulent plus rien dire pour le reste du monde. Un synonyme de poussière et d’écho dans un château en ruines. <div class="messageChamps">Prénom(s)</div>Elle se fait appeler [b]Carmilla[/b] depuis un peu plus d’une vingtaine d’années. Il y a de cela plusieurs siècles, elle fut baptisée sous le prénom de Mircalla. Entre les deux époques, elle utilisa plusieurs pseudonymes constitués d'anagramme de Mircalla. <div class="messageChamps">Âge</div>Née en 1522, Carmilla a vu défiler [b]367 années[/b] dont 25 dans la peau d'une simple mortelle. <div class="messageChamps">Profession</div> [b]Bibliothécaire[/b]. Elle est aussi l’unique [b]héritière[/b] d’une lignée noble de Styrie. <div class="messageChamps">Orientation sexuelle</div>[b]Homosexuelle[/b]. Elle eut quelques histoires avec des hommes par le passé, mais par obligation uniquement. Carmilla n’éprouve ni attirance ni sentiment pour les fils d’Adam. Elle admire leur carrure d’un point de vue esthétique et elle envie leurs privilèges dans la société. Elle apprécie leur compagnie, les jugeant plus sincères et moins prompts aux commérages que les demoiselles. Elle aurait presque voulu pouvoir les aimer de cette façon, cela aurait de beaucoup simplifié sa vie. <div class="messageChamps">Situation maritale</div>Elle ne [b]fut jamais mariée[/b]. Néanmoins, elle s’est longtemps fait passer pour une jeune femme pleurant son défunt fiancé. Le deuil lui servait alors de prétexte pour éviter de se mêler aux activités journalières de ses voisins. Aujourd’hui, cette excuse se fait vieille. <div class="messageChamps">Situation financière</div>La fortune des Karnstein est grande et surtout bien cachée grâce aux bons soins de quelques contacts dans le monde des finances. Néanmoins, après plus de trois siècles dans l’opulence, Carmilla se retrouve fatiguée de tous les artifices qu’impose la richesse. Elle adopte donc un mode de vie plus humble, bien que confortable. Elle désire simplement disparaître dans la foule et faire l’étalage de sa fortune serait à l'opposé de ses aspirations. <div class="messageChamps">Race</div>Vampire <div class="messageChamps">Groupe</div>Glorious Horrors & Personnage Fictif de Sheridan Le Fanu, [i]Carmilla (1871)[/i] <div class="messageChamps">Clan</div>Aucun <div class="messageChamps">Avatar</div>Janet Montgomery</div><br /><div class="messageCadre"><div class="messageSoustitre">Caractère</div><strong></strong> [i]Solitaire. [/i]Elle n’a jamais été d’une nature très extravertie, bien qu’elle apprécie d’avoir quelqu’un à qui parler de temps en temps. Cela la change de ses propres pensées intrusives et lui permet de rester saine d’esprit malgré son âme qui prend de l’âge. Carmilla parle rarement d’elle-même, mais tous les autres sujets ne sont pas tabous. Elle aime les débats, pas nécessairement enflammés, mais dont les arguments sont bien construits. Elle ne souffre pas de donner raison à autrui si elle se trouve devant une logique implacable. Toutefois, elle ne s’attache plus aussi facilement qu’auparavant. Elle est fatiguée des visites de la Grande Faucheuse. En s’acclimatant de sa propre compagnie, elle ne s’attache pas à des êtres éphémères qui viendraient inévitablement à mourir d’une façon ou d’une autre. Bref, plus vous prenez de la place dans son cœur meurtrie, plus elle vous fuira. [i] Intelligente.[/i] Elle a la réplique facile, mais elle choisit judicieusement ses batailles. En faisant de la bibliothèque son sanctuaire, la vampire s’est assurée de toujours avoir quelque chose à apprendre quand l’ennui viendra la titiller. Elle n’est experte en rien, mais connais un petit quelque chose sur tout. Son expérience générale de la vie lui a permis d’aiguiser ses instincts et sa logique de déduction. Elle donne souvent l’impression d’en savoir plus qu’elle n’en dit et c’est surement vrai ! [i]Nostalgique[/i]. Le défaut de voir sa vie s’éterniser, c’est qu’on ne peut que comparer les mœurs des époques antérieures à celle d’aujourd’hui. Parfois, elle imagine la vie qu’elle aurait dû avoir. Elle pense à sa famille disparue et à celle qu’elle n’aura jamais. Il n’est pas rare de croiser son regard plein de fantômes lorsqu’elle observe les enfants jouer par la fenêtre. Carmilla aurait été une bonne mère, elle en est certaine. Toutefois, il est hors de question qu’elle impose son fléau à un autre être. Les pas de danse compliqués provenant de sa terre natale lui manquent et les poètes perdus sont ses livres préférés. Sur certains points, la comtesse semble figée dans les méandres d’une époque révolue. [i]Manipulatrice.[/i] C’est plus une question de survie qu’autre chose. Au quotidien, elle n’est pas cruelle au point de déclencher des drames pour son simple plaisir. Toutefois, cela reste une possibilité si on a le malheur d’attirer sa haine ou sa colère ! Ses dons d’actrice sont surtout ses atouts principaux pour dénicher son prochain repas ou pour se nourrir sans attirer les soupçons. Son scénario de prédilection est de charmer de belles jeunes femmes dans le vice pour ensuite les vider de leur sang. Elle varie un peu les situations par moment, tout dépend si elle chasse seule ou si les chasseurs ne sont pas loin. [i]Ouverte.[/i] Elle n’est pas le genre de personne à se fier aux premières rencontres. Se considérant comme condamnée aux flammes, elle juge difficilement les autres pour leurs actions. Ce n’est pas tellement qu’elle voit le bien en tout le monde, mais plutôt qu’elle comprend que la réalité n’a pas la même définition pour tous. Elle apprécie les courants de pensée qui sortent de l’ordinaire. Il n’y a pas grand-chose qui est totalement déviant ou complètement abject à ses yeux. Cela ne veut pas dire qu’elle approuve tous les agissements sordides, mais plutôt qu’elle est prête à les pardonner si les raisons qui se cachent derrière ceux-ci sont valables. [i]Forte. [/i]Physiquement, son sang empoisonné de créature lui permet des prouesses sortant de l’ordinaire. Au niveau du caractère, Carmilla s’est bâtie des murs tout autour de son cœur dans le but de vieillir en paix. Il y aura toujours des remords pour la hanter, mais elle continue malgré tout de marcher la tête haute. Les épreuves et les massacres n’ont pas encore eu raison de son gout de vivre et, même lorsque ce fut le cas, elle a résisté à l’envie de laisser le soleil la réduire en cendre. De plus, elle est plutôt têtue et préférera souffrir plutôt que d’avouer ses plus sombres secrets. </div><br /><div class="messageCadre"><div class="messageSoustitre">Questionnaire</div><div class="messageChamps">Quelle est votre opinion sur les créatures surnaturelles ? Mythes ou réalité ?</div>Elle vous répondra par un léger froncement de sourcil, un battement de cil innocent et un vague sourire attendri sur ses lèvres. Elle trouve les gens dans l’ignorance presque mignons. Elle envie les têtes creuses qui n’ont pas à se soucier de ce qui rode une fois la nuit tombée. Ils devraient sans doute regarder plus souvent par-dessus leur épaule, mais la vie des gens ordinaires est si courte qu’il vaut mieux se concentrer sur ce qui les rend heureux. Carmilla n’est pas un mythe, elle est bien réelle ! Ses siècles d’errance l’ont rendu moins sauvage et ses nombreux voyages lui ont permis d’amasser une collection importante de savoirs concernant le monde surnaturel. La vampire n'est certainement pas un être à part. Ils sont nombreux. Elle n'a pas eu le plaisir de rencontrer toutes les espèces différentes qui habitent les ténèbres, mais ce n'est pas son but. Elle se plait à vivre dans ce mince espace entre la vie et la mort, le vrai du faux, la légende et la réalité... La comtesse prend ce qui lui plait des deux mondes et se façonne sa propre existence en conséquence. Elle côtoie les mortels tout en se sachant différente d’eux. Alors, oui, elle croit aux créatures surnaturelles bien qu’elle n’apprécie pas toujours d’en faire partie.<br /><br /><div class="messageChamps">Êtes-vous croyant ? Superstitieux ? CROYEZ-VOUS À UNE VIE APRÈS LA MORT ? </div>À l’époque où elle était encore humaine, Carmilla était une fervente catholique. Son éducation et sa vie étaient écrites en fonction de ce qui était attendu d'une femme croyante et pure. Aujourd’hui, elle en veut à Dieu d’avoir laissé le démon s’introduire dans sa vie. Elle s’en veut aussi beaucoup d’être aussi faible devant sa soif d’hémoglobine ou d’être incapable d’en finir avec sa vie de monstre. Certes, d’une certaine façon, elle croit encore à ce symbole du divin. Ils sont devenus des étrangers qui se font mutuellement la sourde oreille. Plus de prières, plus de cérémonies à l’église, plus rien... La vampire ne le craint pas non plus, car elle considère le Saint-Père comme une entité particulièrement paresseuse. Bref, les croyances sont rares dans sa nouvelle existence. Les superstitions ont un amer gout de vérité et la vie après la mort est un fait établi. <br /><br /><div class="messageChamps">Quelle est votre opinion sur la société actuelle ? Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez voir changer ?</div><strong></strong> Les gens ne prennent pas le temps de s’écouter entre eux. Il serait tellement plus facile de changer le monde si on prêtait attention à l’opinion des gens qui y vivent. Serait-ce si extravagant de s’intéresser au point de vue des femmes et des autres laissés-pour-compte ? N’est-il pas idiot d’imposer les mêmes lois partout au lieu d’apprendre de nos différences ? Croire que la perfection existe est le plus grand mensonge de l’époque moderne que ce soit au niveau juridique, artistique ou tout simplement en termes de mode féminine. Les gens courent, courent, courent... Ils sont des machines à vapeur déchaînées. Ils ne prennent pas le temps d’admirer le paysage et finissent par oublier qu’il n’y a qu’une seule destination finale : La mort. Enfin, il est vrai que la Grande Faucheuse nous réserve parfois des surprises…</div><br /><div class="messageCadre"><img src="http://ic.pics.livejournal.com/swanlive/67710800/452406/452406_900.png" class="messageIconb" /><div class="messageChamps">Pseudonyme</div>Luciole ou Leev <div class="messageChamps">Prénom</div>Virginie <div class="messageChamps">Age</div>22 ans. <div class="messageChamps">Présence</div>5/7 <div class="messageChamps">Découverte du forum</div>Bazzart <div class="messageChamps">Avis sur le forum</div>Joliment construit et unique en son genre. :**: <div class="messageChamps">Crédits</div>Swan., Coatlicue (avatars) <div class="messageChamps">Mot de la fin</div>Une buveuse de sang de plus héhé</div><br /><div class="creditcode"></div></div></center>[/b] |
| | | Luciole
Messages : 7
Date d'inscription : 29/03/2016
| Sujet: Re: Me, Myself and I Dim 19 Mar - 1:05 | | Eleanor O' Neill PSEUDO/SURNOM ORIENTATION SEX. | AGE SITUATION AM. | NATIONALITÉ GROUPE | PROFESSION AVATAR |
This is how ♕ I'm good Mais qu'est ce qui se cache...Ici parlez des traits positifs de votre personnage, en minimum 5 traits détaillés.Trait. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Trait. Vivamus nec neque ac purus blandit fringilla vitae vitae felis. Trait. Vestibulum tellus augue, porttitor ut velit nec, vestibulum cursus ligula. Trait. Fusce porttitor facilisis aliquet. Trait. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. | This is how ♕ I'm bad Sous les apparences...Ici parlez des traits négatifs de votre personnage, en minimum 5 traits détaillés. Trait. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Trait. Vivamus nec neque ac purus blandit fringilla vitae vitae felis. Trait. Vestibulum tellus augue, porttitor ut velit nec, vestibulum cursus ligula. Trait. Fusce porttitor facilisis aliquet. Trait. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. |
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This is how ♕ I think C'est mon passé, mon histoire, mon vécu, mes aventures→ Après son sacrifice qui a sauvé Gotham des radiations, l'ombre du Batman planerait de nouveau en ville. S'agit-il d'une reprise de flambeau ou est-il sorti d'entre les morts ? Que pensez-vous du retour de la chauve-souris masquée dans les rues de la ville un an après les ravages de Bane ? Répondez à cette question avec l'avis de votre personnage en un minimum de 150 mots. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Vivamus nec neque ac purus blandit fringilla vitae vitae felis. Vestibulum tellus augue, porttitor ut velit nec, vestibulum cursus ligula. Fusce porttitor facilisis aliquet. → Il y a désormais un an que Clarice Reynolds obtint le titre de Maire de Gotham & le surnom de The White Queen. Depuis son élection elle a sû mettre beaucoup de criminels derrière les barreaux et semble être la personne dont les citoyens ont besoin. Cependant, certains sceptiques ne peuvent s'empêcher de faire le rapprochement avec la politique passée de Harvey Dent, et craignent de voir l'histoire et la corruption se répéter. Que pensez-vous de l'influence de la White Queen et son système ? Répondez à cette question avec l'avis de votre personnage en un minimum de 150 mots. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Vivamus nec neque ac purus blandit fringilla vitae vitae felis. Vestibulum tellus augue, porttitor ut velit nec, vestibulum cursus ligula. Fusce porttitor facilisis aliquet. → Quatre ans sont passés depuis le chaos infernal. Dent, Bane, les mafias, les crimes, la régence militaire... N'importe qui qui tient un peu a sa vie ou ayant un minimum de conscience serait parti depuis déjà bien longtemps. Pourquoi après tout ce temps, restez vous encore à Gotham ? Est-ce que cette ville a encore vraiment quelque chose à vous apporter ? Ne serait-ce pas plus judicieux de partir et d'oublier ? Répondez à cette question avec l'avis de votre personnage en un minimum de 150 mots. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Vivamus nec neque ac purus blandit fringilla vitae vitae felis. Vestibulum tellus augue, porttitor ut velit nec, vestibulum cursus ligula. Fusce porttitor facilisis aliquet. This is what ♕ I can do Je suis unique, et je le proclameIci parlez des capacités de votre personnage. Ce qui le rend peu ordinaire; ses armes de prédilection qu'il porte avec lui si il en possède, son costume si c'est un justicier/criminel, etc. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Vivamus nec neque ac purus blandit fringilla vitae vitae felis. Vestibulum tellus augue, porttitor ut velit nec, vestibulum cursus ligula. Fusce porttitor facilisis aliquet.
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| | | Luciole
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Date d'inscription : 29/03/2016
| Sujet: Re: Me, Myself and I Dim 19 Mar - 1:05 | | This is how ♕ I lived C'est mon passé, mon histoire, mon vécu, mes aventuresIci racontez l'histoire de votre personnage en un minimum de 300 mots. Son passé, ce qu'il a vécu, ses aventures. N'oubliez pas de parler des évenements des trois films. Où était-il à ce moment-là, que faisait-il, prenait-il parti ? La plume est à vous ! Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Vivamus nec neque ac purus blandit fringilla vitae vitae felis. Vestibulum tellus augue, porttitor ut velit nec, vestibulum cursus ligula. Fusce porttitor facilisis aliquet. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Vivamus nec neque ac purus blandit fringilla vitae vitae felis. Vestibulum tellus augue, porttitor ut velit nec, vestibulum cursus ligula. Fusce porttitor facilisis aliquet. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Vivamus nec neque ac purus blandit fringilla vitae vitae felis. Vestibulum tellus augue, porttitor ut velit nec, vestibulum cursus ligula. Fusce porttitor facilisis aliquet.
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